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               Site in English 
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              Historique 
              
            Le GAO 504 a été 
              créé en Juillet 1937 à Chartres. Equipés 
              de Potez 390, il reçut, en 1938, 4 Autogires LeO C30 
            A 
              la date du 10 Mai 1940, le GA0 504 est rattaché à 
              la 1ere Armée de la 1ere Division aérienne de la ZOAN 
              (Zone d'Opérations Aériennes Nord). 
             
           
          
            
          
           
            
             
                
            
             
              Etat-Major 
              
            
               
                |  
                  
                    Commandants 
                    du Groupe GAO 504 
                  
                 | 
               
               
                | ROY 
                  Jules | 
                
                   1er Octobre 
                    1938 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | Commandant 
                  GINESTET Marcel | 
                 
                  
                 | 
                 
                  
                 | 
                  | 
               
             
                
                
               
              
            Personnel 
              
            
               
                |  
                   Pilotes 
                    et Membres d'Equipages du Groupe  
                 | 
               
               
                |  
                   Personnel 
                    Naviguant 
                 | 
                 
                   Grade 
                 | 
                 
                   Fonction 
                 | 
                 
                   Divers 
                 | 
                 
                   Etat 
                    Civil 
                 | 
                Photos | 
                 
                   Citations 
                 | 
               
               
                | AGOUTIN 
                  Georges - Désiré | 
                 
                   Lieutenant 
                 | 
                 
                   Pilote 
                 | 
                 
                   Diplômé d'une 
                    école d'Agriculture, Georges AGOUTIN s'engage en Juillet 
                    1915 pour la durée du conflit. Il sera gazé 
                    en 1916 lors de la Bataille de la somme. Il terminera la guerre 
                    avec le grade de maréchal des logis. 
                    En 1939, Georges AGOUTIN est à nouveau mobilisé 
                    comme lieutenant dans larmée de lair. Lors 
                    de missions au-dessus de l'Italie, il sera blessé et 
                    soigné à Blida en Algérie. il rentre 
                    en Métropole le 17 juillet 1940.En Avril 1941, il rejoint 
                    la Résistance, et devient Agnet de Renseignement. Sous 
                    le pseudonyme de "Alain AGNIOL ou AGNIEL", il sera 
                    chef dun réseau au sein du rseau SR Kléber/SR 
                    Air.Il recrutera notamment André GARDES, ancien compagnon 
                    d'Armes au GAO 504 (voir André GARDES plus loin dans 
                    cette page) 
                    Mais sur dénonciation, Il est arrêté 17 
                    mai 1942, en même temps qu'André GARDES venu 
                    lui apporter des renseignements. Sa compagne et sa fille Jeanine 
                    seront également arrêtées mais libérées 
                    quleques jours plus tard. 
                    Il sera interrogé et torturé avant d'être 
                    transféré à la prison de Fresnes où 
                    il apprendra en Janvier 1943, que son épouse a de nouveau 
                    été arrêtée. Il sera jugé 
                    le 11 janvier 1943 en compagnie de 12 autres détenus 
                    et comdamné à mort. La peine de cinq des condamnés 
                    fut modifiée en déportation (aucun des cinq 
                    ne revint des camps...) mais les sept autres condamnés, 
                    dont Georges AGOUTIN et André GARDES, également 
                    seront passés par les armes le 30 Avril 1943, sur le 
                    stand de tir du Ministère de l'air. 
                    Georges AGOUTIN sera nommé Capitaine à titre 
                    posthume et décoré de la Médaille de 
                    la Résistance.  
                  Source : "Le Maitron" 
                    - https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article169707 
                   
                 | 
                 
                   Né le 22 Septembre 
                    1897 à Mesnil sur Estrée (27 - Eure) 
                  Tué le 30 Avril 
                    1943 à Paris (75) 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | BLEUSTEIN-BLANCHET 
                  Marcel | 
                 
                   Sous-Lieutenant 
                 | 
                 
                   Pilote 
                 | 
                 
                   Marcel BLEUSTEIN est 
                    le dernier des neuf enfants d'Élise et Abraham BLEUSTEIN, 
                    émigré russe d'origine juive vivant à 
                    Paris. Marcel BLEUSTEIN, élève peu attentif, 
                    quittera rapidement l'Ecole et c'est en autodidacte, qu'il 
                    suivra dès l'age de quatorze ans, son père vendeur 
                    de mobilier. Il sera influencé également par 
                    sa mère, investie dans plusieurs associations caritatives. 
                     
                  En 1926, Il se lance 
                    dans la publicité et créera, avec son frêre 
                    Georges, la Société Publicis, allant ainsi contre 
                    l'avis de son Père qui ne croit guère en ce 
                    type de commerce... Mais sa société connait 
                    de beaux succés et cela lui permet d'acquérir 
                    en 1935, la station de Radio privée "Radio LL", 
                    qu'il renommera "Radio Cité". C'est notamment 
                    par le biais de cette nouvelle Radio qu'Edith PIAF chantera 
                    pour la première fois sur les ondes. Diriger cette 
                    Radio lui donnera l'opportunité de rencontrer de nombreuses 
                    personnalités politiques de l'époque et lui 
                    permettra .d'étendre son influence. 
                  En 1939, Marcel BLEUSTEIN, 
                    diplomé pilote dans le civil, est logiquement mobilisé 
                    comme pilote dans l'Armée de l'Air et combattra au 
                    sein du GAO 504. 
                  Mais après l'Armistice, 
                    les Allemands saisissent tous ses biens. Il perd également 
                    la Société PUBLICIS et bien sûr la Radio 
                    Cité. 
                   
                    Sa tête étant 
                      mise à prix, il rejoint Londres pour échapper 
                      à l'occupant. et, sous le pseudonyme de "BLANCHET", 
                      combattra au sein des Forces Françaises de l'Intérieur 
                      puis dans les forces Françaises Libres. Pour son 
                      engagement actif dans la lutte, il recevra notamment la 
                      Croix de Guerre 1939-1945 et le grade de Chevalier de la 
                      Légion d'Honneur 
                   
                  Après la guerre, 
                    en 1954, Marcel BLEUSTEIN obtient le droit, par décret 
                    du Gouvernement (!) d'ajouter son pseudonyme de résistant 
                    "BLANCHET" à son nom de Famille. Marcel BLEUSTEIN-BLANCHET 
                    reprend les rènes de Publicis et en fera le Groupe 
                    Leader National, puis Européen de la Publicité. 
                    Et c'est lors de l'implantation du Groupe Publicis aux Etats-unis 
                    qu'il introduira en France, les enquêtes d'opinions 
                    en s'inspirant des méthodes Améircaines de Georges 
                    GALLUP, inventeur du sondage moderne. Le Groupe devient alors 
                    Mondial et sera issé au 3eme rang Mondial des Groupes 
                    de communication, sous l'impulsion de Maurice LEVY, le successeur 
                    de Marcel BLEUSTEIN-BLANCHET 
                  Marcel 
                    BLEUSTEIN-BLANCHET écrira également plusieurs 
                    livres dont "Sur mon antenne", "La 
                    Rage de convaincre", "Mémoires d'un lion" 
                    et "La Nostalgie du futur", qui lui vaudront 
                    d'être l'invité d'émissions radio ou de 
                    télévision, telles que Bouillon de culture de 
                    Bernard Pivot et Le Grand Échiquier de Jacques Chancel. 
                  Sa mort entrainera un 
                    conflit de succession entre ses héritiers qui ne sera 
                    réglé que deux ans plus tard via un accord..... 
                 | 
                 
                   Né le 21 Aout 
                    1906 à Enghien Les Bains (95 - Val d'Oise) 
                  Décédé 
                    le 11 Avril 1996 à Paris (75)  
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | CHEVALLIER 
                  André - Edmond | 
                 
                   Sergent-Chef 
                 | 
                 
                   Pilote 
                 | 
                Le 
                  15 Mai 1940, son appareil, le Potez 63-11 n°388 est gravement 
                  touché par la Flak et s'écrase. Grièvement 
                  blessé, le sergent-chef CHEVALIER est fait prisonnier. | 
                 
                   Né le 11 Mai 
                    1909 à Gland (02 - Aisne) 
                  Décédé 
                    le 21 Décembre 2007 à Chateau-Thierry (02 - 
                    Aisne) 
                 | 
                  | 
                 
                  
                 | 
               
               
                | CORNU 
                  Roger  | 
                 
                   Sergent 
                 | 
                 
                   Pilote 
                 | 
                
                   Roger CORNU obtiendra 
                    son Brevet de pilote le 1er Aout 1939 (N° de Brevet 27890). 
                  Le 17 Octobre 1939, son 
                    appareil, le Potez 390 n° 88 est détruit à 
                    l'atterrissage :l'équipage est indemne 
                 | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                | DE-MONTAL 
                  Jean - Albert | 
                 
                   Capitaine 
                 | 
                 
                   Observateur 
                 | 
                Le 
                  15 Mai 1940, son appareil, le Potez 63-11 n°388 est gravement 
                  touché par la Flak et s'écrase. Le Capitaine DE-MONTAL 
                  est tué. | 
                 
                   Né le 2 Avril 
                    1911 à Paris (75) 
                  Tué le 15 Mai 
                    1940 à Mignault (Belgique) 
                 | 
                  | 
                 
                  
                 | 
               
               
                | GARDES 
                  André - Marcel | 
                 
                  
                 | 
                 
                   Mitrailleur 
                 | 
                 
                   Passioné d'Aviation, 
                    André Gardes obtint son brevet de pilote de tourisme 
                    à dix-huit ans et effectuera son service militaire 
                    comme Mitrailleur au sein de la 33e Escadre Aérienne, 
                    alors basée à Essey-lès-Nancy. Mais lors 
                    d'un accident en vol, il doit évacuer son appareil 
                    en parachute et se blesse en arrivant au sol. Cette blessure 
                    l'empêchera d'exaucer son rêve : devenir Pilote 
                    Militaire de Réserve.... 
                    A la mobilisation en 1939, André GARDES est affecté 
                    au GAO 504, toujours comme Mitrailleur et sera cité 
                    avec obtention de la Croix de guerre. Après l'Armistice, 
                    il se retrouve à Alger où il retrouve un compagnon 
                    d'Armes du GAO 504 : Georges AGOUTIN. André GARDES 
                    entre en métropole, en septembre 1940 et travaillera 
                    aux chantiers Lioré-Olivier du Loiret. Il est alors 
                    recruté par Georges AGOUTIN au printemps 1941, pour 
                    rejoindre les Forces Françaises de l'Intérieur. 
                    Ses nouvelles fonctions de contrôleur du ravitaillement 
                    à la SNCASE-URP (Société nationale de 
                    construction aéronautique du Sud-Est, usine de la région 
                    parisienne) lui permettent en effet de fournir des renseignements 
                    sur les mouvements de troupes, le transport de matériel 
                    militaire. Il assurera également la liaison avec dautres 
                    résistants. 
                    Le 17 mai 1942, il fut arrêté dans la rue pour 
                    « espionnage », alors quil apportait un 
                    rapport sur lartillerie allemande à Georges AGOUTIN. 
                    Celui-ci venait dêtre lui aussi appréhendé 
                    sur dénonciation. Ils furent emprisonnés tous 
                    les deux à la prison de Fresnes dans la même 
                    cellule. André Gardes fut déféré 
                    le 20 janvier 1943 devant le tribunal militaire allemand de 
                    Paris : il fut condamné à mort avec Georges 
                    AOUTIN ; les autres furent déportés et moururent 
                    dans les camps. 
                    André Gardes apprit le rejet de son recours en grâce 
                    le 30 avril, quil évoqua dans sa dernière 
                    lettre : « Ma pauvre chérie, Japprends 
                    la terrible nouvelle. Cest la dernière lettre 
                    que je tadresse. Tout est fini, le jugement est revenu 
                    confirmé, il est environ 10 heures, et je dois être 
                    fusillé à 15 heures. Il me reste donc peu de 
                    temps à vivre. En premier lieu, je te supplie dêtre 
                    forte, mon Aimée. De mon côté, jusquà 
                    la dernière minute, je veux rester courageux. Ma dernière 
                    pensée sera pour toi, et nos deux petits. Pardonne-moi 
                    de te faire tant souffrir, toi qui mas rendu si heureux. 
                    Tu sais quel idéal ma toujours conduit. Que Dieu 
                    te protège... Je vais essayer de mourir en chrétien, 
                    moi qui me trouve au seuil de grand mystère, je nai 
                    plus de foi quen Dieu. Fais que nos petits deviennent 
                    des hommes, de vrais hommes, de vrais Français. Ils 
                    nont pas le droit de désespérer de lavenir. 
                    Je compte sur toi pour mener à bien cette grande tâche. 
                    Pour moi, joffre ma souffrance afin de téviter 
                    de nouvelles épreuves, ainsi quà nos petits. 
                    Prie pour moi. De linfini où je vais aller, heureux 
                    ou pas, mon âme ne pensera quà toi et à 
                    nos chers enfants. Que Dieu soit pitoyable à mon sacrifice, 
                    moi qui aurais tant voulu mourir en plein ciel de bataille. 
                    QuIl protège notre Patrie et la sauve. Adieu 
                    à toi. Adieu à nos petits. Adieu à notre 
                    beau pays de France, André. 
                    P.S.  À linstant je viens de me confesser 
                    et de recevoir la communion, aussi vais-je pouvoir partir 
                    plus confiant et plus fort. » 
                    Un peloton dexécution allemand le fusilla avec 
                    Georges AGOUTIN le 30 avril 1943. André Gardes tomba 
                    à 16 h 04, au stand de tir du ministère de lAir, 
                    place Balard. Son corps a été inhumé 
                    dans le carré des corps restitués, dans le cimetière 
                    dIvry-sur-Seine. 
                    Il a été déclaré « Mort 
                    pour la France » , et son nom figure sur le monument 
                    en mémoire au personnel de la SNCASE-URP, dans lenceinte 
                    de la société Eurocopter à La Courneuve 
                    (Seine-Saint-Denis). On peut également le lire sur 
                    la plaque commémorative apposée avenue du Pont-de-Sèvres 
                    (Paris, XVe arr.), en hommage aux fusillés du stand 
                    de tir : la plaque du ministère de la Défense 
                    à Paris XVème 
                    . Il est enfin inscrit sur le mémorial des Services 
                    spéciaux de Ramatuelle (Var). 
                    Son action dans la Résistance lui valut une étoile 
                    de vermeil à ajouter à la Croix de guerre quil 
                    avait déjà obtenue dans les Flandres en 1940. 
                  Source : "Le Maitron" 
                    - https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article169707 
                 | 
                 
                   Né le 4 Février 
                    1914 à Paris (75) 
                  Tué le 30 Avril 
                    1943 à Paris (75) 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | GINESTET 
                  Marcel - Pierre | 
                 
                   Commandant 
                 | 
                 
                   Commandant 
                    du Groupe 
                 | 
                Marcel 
                  GINESTET sera nommé Capitaine en Mars 1930 alors qu'il 
                  servait au 12eme Régiment d'Aviation | 
                
                   Né le 10 Juillet 
                    1897 à Montpellier (34 - Hérault) 
                  Décédé 
                    le 27 Novembre 1982 à Poisvilliers (28 - Eure) 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | HENRARD 
                  Roger - Fernand | 
                 
                  
                 | 
                 
                   Observateur 
                 | 
                 
                   Après une expérience 
                    de mécanicien dans l'aviation à la fin de la 
                    Grande Guerre, Roger HENRARD fut employé dans les établissements 
                    Jules Richard à Paris, dont la spécialité 
                    était la fabrication d'appareils enregistreurs pour 
                    la météo et d'appareils photographiques stéréoscopiques, 
                    dont le Vérascope. Ayant passé son brevet de 
                    pilote d'avion de tourisme, il se lança dans la photographie 
                    aérienne à l'aide d'un appareil Altiphote Richard 
                    Labrely, fabriqué par les établissements Jules 
                    Richard. En 1938, il remplit des missions d'espionnage au-dessus 
                    de l'Allemagne pour le compte des services de renseignements.Pendant 
                    la Campagne de France, il servira comme Observateur au sein 
                    du GAO 504. Après la guerre, il reprit la direction 
                    des établissements Jules Richard, tout en poursuivant 
                    ses activités de pilote-opérateur. Il a ainsi 
                    photographié Paris à basse altitude et couvert 
                    plusieurs départements et villes de France sur la période 
                    comprise entre 1948 et 1972, principalement pour le compte 
                    d'industriels. La collection, qui atteignit plus de 20 000 
                    clichés, servit aussi à l'édition de 
                    cartes postales. 
                    
                  A sa mort fut fondée 
                    la société d'exploitation de la photographie 
                    aérienne Roger Henrard, dont les bureaux s'installèrent 
                    à Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne) et les 
                    laboratoires au Ban-Saint-Martin (Moselle). La société 
                    commercialisa les négatifs et les épreuves en 
                    s'adressant notamment aux services d'archives des villes et 
                    des départements concernés par les campagnes 
                    photographiques. 
                     
                  Source : Archives Ville 
                    de Saumur - http://archives.ville-saumur.fr/f/13Fi/mosaique/? 
                 | 
                 
                   Né le 17 Février 
                    1900 à Paris (75) 
                  Décédé 
                    le 26 Juin 1975 à Croissy sur Seine (78 - Yvelines) 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | JACOB 
                  André - Etienne | 
                 
                   Lieutenant 
                 | 
                 
                   Observateur 
                 | 
                En 
                  1930, dès sa sortie de l'Ecole polytechnique, André 
                  JACOB choisit l'aviation et sert, pendant son service militaire 
                  comme Sous-Lieutenant à l'Ecole militaire et d'application 
                  de l'aéronautique à Versailles. Il est breveté 
                  Obervateur en juillet 1931 et quitte l'Armée deux mois 
                  plus tard. 
                   De 1931 à 1937, 
                    il exerce des fonctions industrielles, d'abord à la 
                    Courneuve, puis au Maroc. Il mène en parallèle 
                    des études universitaires très brillantes qui 
                    auraient pu l'orienter vers le domaine de la recherche, mais 
                    sa foi religieuse est plus forte, et André JACOB rejoint 
                    le Séminaire des Carmes. 
                  En 1939, il est mobilisé 
                    comme Lieutenant de réserve et rejoint le GAO 504 alors 
                    basé à Chartres.avant de rejoindre le GR I/14 
                    le 21 Mai 1940, puis le GR II/22 le 6 Juin 1940. Il sera cité 
                    pour son engagement dans les combats en Hollande et en Belgique 
                  A l'Armistice, il choisit 
                    de poursuivre le combat et rejoint l'Angleterre le 24 juin 
                    1940 à bord d'un Potez 63-11 piloté par le Sous-Lieutenant 
                    NEUMANN et avec le sergent Marcel MOREL. . A son père, 
                    le professeur Charles Jacob, la dernière carte postale 
                    d'André dit en substance : "De longtemps vous 
                    n'aurez pas de mes nouvelles. Je vais où semble m'appeler 
                    mon devoir". 
                  Affecté au 149 
                    Squadron de la Royal Air Force à la mi-juillet 1940, 
                    il prend part à cinq missions de bombardement sur l'Allemagne 
                    comme mitrailleur fin juillet et début août 1940. 
                  Affecté comme observateur 
                    au Groupe mixte de combat n° 1 que commande le lieutenant-colonel 
                    DE MARMIER, le lieutenant JACOB prend part à l'expédition 
                    de Dakar puis à la campagne de ralliement du Gabon 
                    à la France libre au cours de laquelle il remplit plusieurs 
                    missions de guerre. 
                  Le 9 novembre 1940, n'étant 
                    pas de service mais volontaire, il quitte Douala à 
                    6 heures à bord du Bristol Blenheim N3623, seul avion 
                    pourvu de radio dont le groupe dispose, avec l'adjudant radio 
                    Tazer et le sergent-chef pilote Le Guyader. Mission : reconnaissance 
                    de la région de Libreville, au Gabon, et lancement 
                    de tracts sur la ville. Dernier message reçu à 
                    Kribi vers 6 heures 30, puis un message radio, sans doute 
                    postérieur, de Campo, frontière nord de la Guinée 
                    espagnole. Puis, plus rien. L'avion n'a pas atteint Libreville 
                    où les tracts n'ont pas été jetés. 
                    Toutes les recherches sont restées sans résultat. 
                  L'hypothèse la 
                    plus vraisemblable est une perte en mer dans les parages du 
                    cap Saint-Jean, siège de tornades et de mauvais temps 
                    permanent. Il est possible également que l'appareil 
                    ait été abattu par la DCA espagnole. 
                 | 
                 
                   Né le 14 Avril 
                    1909 à Corenc (38 - Isère) 
                  Tué le 9 Novembre 
                    1940 à Libbreville (Gabon) 
                 | 
                 | 
                  | 
               
               
                | LEON | 
                 
                   Aspirant 
                 | 
                 
                   Observateur 
                 | 
                Le 
                  17 Octobre 1939, son appareil, le Potez 390 n° 88 est détruit 
                  à l'atterrissage : l'équipage est indemne | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                | MAUREL 
                  Fernand - Paul | 
                Lieutenant | 
                Observateur | 
                Le 
                  Lieutenant Fernand MAUREL rejoindra par la suite le GAO 503 
                  et sera tué par accident le 3 Juillet 1940 en Algérie | 
                 
                   Né le 4 Octobre 
                    1904 à Bains (43 - Haute-Loire) 
                  Tué le 3 Juillet 
                    1940 à Baudens (Algérie) 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | ROY 
                  Jules - Désiré | 
                 
                   Lieutenant 
                 | 
                 
                   Observateur 
                 | 
                 
                   A l'origine Officier d'Infanterie, 
                    puis Officier Tirailleur en Afrique Du Nord, il intègrera 
                    l'Armée de l'air française en 1935.Il sera affecté 
                    à la 51eme Escadre Aérienne de Tours, avant 
                    de rejoindre, en Octobre 1938, le GAO 504, alors basé 
                    à Chartres. Il sera nommé Commandant du Groupe 
                    le 15 Mars 1939. 
                  Après l'Armistice, 
                    Jules Roy reste fidèle à Pétain et publie 
                    "La France sauvée par Pétain". 
                    ouvrage qui confirme son attachement au régime de Vichy... 
                    Jules ROY rejoint pourtant les "Gaullistes" après 
                    le débarquement des alliés en Afrique du nord 
                    en novembre 1942. Jules ROY rejoint l'Angleterre et combattra, 
                    de 1943 à 1945, au sein des Forces Aériennes 
                    Françaises Libres. Il sera chef de bord, bombardier 
                    et co-pilote dans le groupe de bombardiers lourds le « 
                    Lorraine ». 
                  En s'appuyant sur le souvenir 
                    de ces missions au-dessus de l'Allemagne, Jules ROY écrira 
                    notamment "La Vallée heureuse" qui 
                    lui vaudront le prix littéraire Renaudot en 1946. Plus 
                    tard en 1951, il écrira "Retour de lEnfer", 
                    son journal de guerre écrit du 9 septembre 1944 au 
                    15 mars 1945. 
                   Colonel et chef du Service 
                    de linformation de lAir, il participera à 
                    la guerre d'Indochine avant d'afficher son désaccord 
                    avec la Politique menée en Indochine : il démissionne 
                    de l'Armée en 1953 et se consacre pleinement à 
                    l'écriture 
                  Jules Roy, auteur dune 
                    cinquantaine douvrages, reçoit le Grand Prix 
                    de lAcadémie française pour lensemble 
                    de son uvre littéraire en 1956. 
                 | 
                 
                   Né le 22 Octobre 
                    1907 à Rovigo (Algérie) 
                  Décédé 
                    le 15 Juin 2000 à Vézelay (89 - Yonne) 
                 | 
                  | 
                  | 
               
               
                | SOUTIF 
                  Henri - Octave | 
                 
                   Sergent 
                 | 
                 
                   Mitrailleur 
                 | 
                Le 
                  15 Mai 1940, son appareil, le Potez 63-11 n°388 est gravement 
                  touché par la Flak et s'écrase. Grièvement 
                  blessé, le sergent SOUTIF est fait prisonnier. | 
                 
                     
                 | 
                  | 
                 
                  
                 | 
               
             
             
            
             
               
                 
                  
                 
               
             
             
               
                  
              
              Histoires 
                d'Equipages 
              
                 
                  |  
                    
                      Equipages 
                      du Groupe 
                    
                   | 
                 
                 
                  |  
                     Noms 
                      de pilotes 
                   | 
                   
                     Grade 
                   | 
                   
                     Fonction 
                   | 
                   
                     Divers 
                   | 
                 
                 
                  |  
                     Equipage 
                   | 
                  
                CORNU 
                  Roger  | 
                   
                     Sergent 
                   | 
                   
                     Pilote 
                   | 
                  Potez 
                    390 n° 88 : Détruit à l'atterrissage 
                    le 17 Octobre 1939 : l'équipage est indemne | 
                 
                 
                  | LEON | 
                   
                     Aspirant 
                   | 
                   
                     Observateur 
                   | 
                 
                 
                  |  
                     Equipage 
                   | 
                  
                CHEVALLIER 
                  André  | 
                   
                     Sergent-Chef 
                   | 
                   
                     Pilote 
                   | 
                  Potez 
                    63-11 n° 388 : Détruit en combat aérien 
                    le 15 Mai 1940. Le Capitaine DE-MONTAL est tué, le 
                    Sergent-Chef CHEVALIER et le Sergent SOUTIF, blessés, 
                    sont faits prisonniers | 
                 
                 
                  | DE-MONTAL 
                    Jean  | 
                   
                     Capitaine 
                   | 
                   
                     Observateur 
                   | 
                 
                 
                  
                | SOUTIF 
                  Henri | 
                   
                     Sergent 
                   | 
                   
                     Mitrailleur 
                   | 
                 
               
               
                
             
             
                
            
            
            
               
                 
                  
                     
                      |  
                         Terrains 
                          d'accueil 
                       | 
                       
                         Période 
                          d'utilisation des terrains 
                       | 
                     
                     
                      |  
                         Noms 
                       | 
                       
                         Départements 
                       | 
                     
                    
                      | Villers-Lès-Guise | 
                       
                         02 
                          - Aisne 
                       | 
                       
                         03 
                          Septembre 1939 
                       | 
                     
                    
                      | Sissone 
                        La Malmaison | 
                       
                         02 
                          - Aisne 
                       | 
                       
                         20 
                          Septembre 1939 
                       | 
                     
                    
                      | Cannes-Mandelieu | 
                       
                         06 
                          - Alpes-Maritimes 
                       | 
                       
                         19 
                          Octobre 1939 
                       | 
                     
                    
                      | Brunehamel 
                        (Section) | 
                       
                         02 
                          - Aisne 
                       | 
                       
                         Octobre 
                          1939 
                       | 
                     
                    
                      | Le 
                        Cateau-Cambrésis (Section) | 
                       
                         59 
                          - Nord 
                       | 
                       
                         Février 
                          1940 
                       | 
                     
                    
                      | Denain 
                        Prouvy | 
                       
                         59 
                          - Nord 
                       | 
                       
                         10 
                          Avril 1940 
                       | 
                     
                    
                      | Mellet 
                        (B) (Section Potez 390) | 
                       
                         Belgique 
                       | 
                       
                         10 
                          Mai 1940 
                       | 
                     
                    
                      | Denain 
                        Prouvy | 
                       
                         59 
                          - Nord 
                       | 
                       
                         17 
                          Mai 1940 
                       | 
                     
                    
                      | Lamberville | 
                       
                         76 
                          - seine-Maritime 
                       | 
                       
                         20 
                          Mai 1940 
                       | 
                     
                    
                      | Bacqueville-En-Caux | 
                      
                         76 
                          - seine-Maritime 
                       | 
                       
                         21 
                          Mai 1940 
                       | 
                     
                    
                      | Dissolution 
                        GAO | 
                       
                         76 
                          - seine-Maritime 
                       | 
                       
                         06 
                          Juin 1940 
                       | 
                     
                   
                 | 
               
              
                |  
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              Appareils 
              Le 
                GAO 504 a été équipé depuis sa création, 
                des appareils suivants : 
             
             
              
            
				
              
             
            Les appareils 
              utilisés sont décrits dans le fichier accessible par 
              le lien ci-dessous. Vous y trouverez les n° de série, 
              d'Immatriculation, la date d'affectation au groupe, et le sort de 
              l'appareil. 
                
              Dans 
                cette liste sont identifiés :  
              
                -  4 LeO C30
 
				-  8 Potez 390-11
 
                -  1 Potez 63-11
 
               
             
            
             
               
                  
               
             
              
            
            
             
               
              
               
                 
                  
                 
               
             
             
                
            
             
              Pertes 
              
            
               
                  |  
                     Personnels 
                      Naviguants  tués 
                   | 
                   
                     1 
                   | 
                 
                 
                  | Capitaine 
                    DE-MONTAL (Combat) | 
                   
                     15 
                      Mai 1940 
                   | 
                 
                 
                  |  
                     Personnels 
                      Naviguants  blessés 
                   | 
                   
                     2 
                   | 
                 
                 
                  | Sergent-Chef 
                    CHEVALIER (Combat) | 
                   
                     15 
                      Mai 1940 
                   | 
                 
                 
                  | Sergent 
                    SOUTIF (Combat) | 
                   
                     15 
                      Mai 1940 
                   | 
                 
                 
                  |  
                    
                   Personnels 
                    Naviguants  prisonniers 
                   | 
                   
                     2 
                   | 
                 
                 
                  | Sergent-Chef 
                    CHEVALIER | 
                   
                     15 
                      Mai 1940 
                   | 
                 
                 
                  | Sergent 
                    SOUTIF | 
                   
                     15 
                      Mai 1940 
                   | 
                 
               
               
              
			 
             
            
          
            Sources 
            
			 
            
            - Les 
              dates et lieux de Naissance du Personnel du Groupe sont extraits 
              majoritairement du site : "Mémoires 
              des Hommes" 
           
          - Livres : "Ils étaient 
            là" de Mr Jacqueline et Paul MARTIN - Editions Aéro-Editions 
			
          - ... 
            
           
          
       |